Luc Peters (Roermond, 1950) a étudié aux académies des beaux-arts de Maastricht et de Tilburg, où il a appris les techniques plastiques utiles à la sculpture. Il n'a jamais voulu s'approprier les préceptes académiques. Il recherche un processus spontané et audacieux. Luc Peters n'aimait pas non plus le modernisme hollandais des avant-gardes. Il a créé son propre style. Il est parti en quête, comme les jeunes qui ont voyagé en Asie au début des années 1970 pour découvrir d'autres cultures. En tant que sculpteur, il puise son inspiration aussi bien dans l'Antiquité classique que dans les ready-made du dadaïste et artiste conceptuel Marcel Duchamp. Luc Peters assemble ses sculptures avec les matériaux qu'il trouve. Dans son travail, les objets sont réutilisés et reçoivent une nouvelle identité, une nouvelle vie. Ses sculptures, tant les têtes de cheval que les « hommes » et les « dieux », ont quelque chose d'oubliable ou de désorientant. Luc Peters sculpte spontanément. Il suit son propre chemin. Cela correspond à sa nature anarchiste. Il cherche sa propre voie. Il s'imprègne des propriétés (naturelles et chimiques) de ses « matières premières ». Les sculptures de Luc Peters semblent intemporelles. Rendent-elles le passé nouveau ou le présent nouveau ? En rassemblant les matériaux qu'il a collectés, Luc Peters change son destin pour leur insuffler une nouvelle vie, transformant son apparence et sa perception. Le sculpteur se décrit également comme anachronique et éclectique.